Lors d’une demande de prêt, les banques requièrent que le futur acquéreur souscrive une assurance emprunteur faisant office de couverture évitant d’éventuels impayés. Dès lors, les banques proposent systématiquement une assurance allant de pair avec le crédit. Pour autant, grâce à loi Lagarde, l’emprunteur a l’autorisation de choisir l’assurance qui lui semble la plus adaptée.

Pour l’emprunteur, certaines garanties apparaissent très logiquement indispensables, toutefois, d’autres garanties sont particulièrement recommandées pour optimiser au mieux sa couverture. La garantie IPP en fait partie et votre courtier en assurance ADI Solutions vous propose d’en faire le tour.

Qu’est-ce que l’Invalidité Permanente Partielle ?

La garantie IPP ou Invalidité Permanente Partielle est un moyen facultatif qui permet de couvrir l’emprunteur suite à une invalidité résultant d’une maladie, ou d’un accident, qui l’empêche d’exercer partiellement sa profession, à cause de son état physique et/ou mental.

Dans un tel cas, l’emprunteur se retrouve privé de son revenu. Avec la garantie IPP, l’assurance couvre le remboursement des mensualités inhérentes au prêt de l’assuré. Attention toutefois, cette indemnisation est dépendante de certains paramètres liés à l’âge, la profession et du taux d’invalidité de l’assuré au moment même de son accident.

Ainsi, cette garantie n’est valable que si le taux d’incapacité de l’assuré, évalué par un médecin conseil de la Sécurité Sociale, se trouve entre 33% et 66%.

Assurance prêt IPP
Garantie IPP

L’IPP, une garantie indispensable

Vous l’aurez compris, l’IPP n’est pas proposée systématiquement lors de la souscription d’un prêt par l’assureur. Pour autant ce n’est pas une garantie à négliger !

La Sécurité Sociale classe en 3 catégories les invalidités :

  • La catégorie 1 correspond à une personne dite invalide mais capable d’exercer son travail rémunéré.
  • La catégorie 2 correspond à un individu ayant perdu les deux tiers de ses capacités de travail et qui, de ce fait, ne peut pas exercer son emploi.
  • Enfin la catégorie 3 est destiné au personne invalide et dans un état nécessitant un tiers pour l’aider dans sa vie quotidienne.

Saviez-vous que les grilles d’évaluation de taux d’invalidité sont variables entre les assureurs ? Ainsi, sans garantie IPP, une personne qui serait classée en catégorie 2 par la Sécurité Sociale peut être classée en catégorie 1 par le médecin-conseil de son assurance, après la période dite de consolidation.

Cette période correspond au temps nécessaire pour que l’état de l’assuré se soit stabilisé après son accident ou sa maladie.

Dans ce cas précis, l’assuré ne bénéficie d’aucune prise en charge de la part de son assureur, entraînant en général des litiges pour “refus d’indemnisation” qui aurait pu être évité.

Refus d’indemnisations, comment les éviter ?

Avant tout, mettons au point certaines choses. Il est évident que la définition même d’une invalidité est soumise à divers facteurs, comme l’âge, les qualifications professionnelles, la nature/gravité de l’accident/maladie et enfin la nature de l’emploi exercé.

Prenons un architecte, un chirurgien ou même un musicien professionnel, l’amputation d’une main n’a pas le même effet selon la définition de l’invalidité notifiée dans le contrat. Ici, un assureur cherchera donc à sous-évaluer le taux d’invalidité de l’assuré pour éviter au maximum de verser des prestations et ainsi conserver ses marges : C’est ce fameux refus d’indemnisation.

Sachez qu’une contre-expertise, à la charge de l’assuré, est possible ! Si malgré tout, le désaccord subsiste entre le médecin de l’assuré et le médecin-conseil, alors un troisième, sélectionné par l’assureur et l’assuré, réalisera son expertise. Enfin, la saisie du Tribunal de Grande Instance, à la charge des deux parties, est le dernier recours si aucun accord n’est trouvé.